jeudi 27 août 2009

La presse en a parlé

La Nouvelle Républque du 29 juillet
La Nouvelle République du 12 août
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L'Acadie Nouvelle du 7 août Cliquer pour agrandir

mardi 25 août 2009

Dernière semaine, dernière soirée, dernières heures avant de rejoindre Halifax et l’avion.

Que c’est triste. Mais ces sentiments sont d’autant plus grands qu’ils font suites à de très bons moments et des rencontres humaines de hautes qualités. Pour ne citer qu’un exemple, la personne de l’office de tourisme de Chéticamp dont ses grands, grands aïeuls ont débarqué sur l’île Royale en provenance de Martaizé…des Martin et Aucoin ou son collègue de La Chaussée, des Poirier.

Les deux premières semaines, autres que sportives, nous ont conduits sur les grands moments de l’Acadie, cette nation fière de sa langue, en partie notre ancien Français, et de leurs ancêtres qui, avec les Mi-Kmaq ont amené le progrès dans cette province Canadienne ni totalement la Nouvelle France ni la Nouvelle Angleterre.

Lors des 2 premières semaines, avec l’explication du Grand Dérangement, la participation active à la cérémonie officielle du Congrès Mondial Acadien, après avoir assisté au Grand Tintamarre et autres visites nous avons remonté le temps, assimilé une partie d’histoire non enseignée dans nos manuels scolaires.

Cette dernière semaine un peu moins officielle, nous avons plus participé à la vie « ordinaire » des communautés, chorale, théâtre, bar musical.

Nous ferons un bilan individuel aussi critique et précis que possible (promis sans déformer la vérité) dès notre retour.

En attendant nous espérons arriver à l’heure mardi soir à Loudun pour l’entraînement de 18h30, Lolo prépare le chrono. Si nous arrivons trop tard nous nous contenterons du réconfort, celui à bulle avec une collerette de mousse en compagnie des copains.

dimanche 23 août 2009

La Nouvelle Ecosse

Après une longue journée de voiture, nous avons atteint le Cap Breton, plus précisément Louisbourg. Nous avons passé la nuit au foyer de la caserne des pompiers, après avoir déménagé de la salle du haut pour la salle du bas (mariage oblige). Comme partout les responsables ont été très accueillants, merci particulier a Tommy Carter.
Le 22 nous avons visité la forteresse de Louisbourg, un monument unique en Amérique du nord.
Après avoir subi 2 sièges perdu par les francais, cette ville coloniale a profondément influencé la destinée de l’Amérique du nord. Les français sont arrivés à Louisbourg en 1713.
Louisbourg dont l’économie reposait sur la pêche et le commerce, devint rapidement le bastion et le port de mer le plus important de la France dans ce qui est aujourd’hui le Canada Atlantique. Après avoir cédé l’Acadie aux Anglais à la fin de la guerre de succession d’Espagne en 1760 la forteresse de Louisbourg était passée aux mains des anglais, et ses fortifications détruites, elle a été en partie reconstruite par l’état canadien pour des dizaines de millions de dollars.
Une petite anecdote l’architecte français Franquette s’est rendu-compte que les anglais avaient pris la forteresse lors du premier siège, par la terre, toutes les défenses étant concentrées vers la mer, puisque c’est de là que l’état major craignait l’attaque. Il demanda donc au roi des matériaux et de l’argent pour renforcer les défenses contre une nouvelle attaque terrestre. Le roi refusa cette aide, Franquette se débrouilla donc avec les moyens qu’il avait, d’où l’expression « à la bonne Franquette ».
A la suite de cette visite nous sommes partis pour Chéticamp, après une rapide toilette et un repas tout aussi rapide nous avons assisté au spectacle donné par une troupe locale dans la cadre du festival de l’Escaouette, « une soirée chez Gélas ». Très bon spectacle, mêlant théâtre musique et chansons. Nous avons passé une très bonne soirée, avec Paul Galant à l’accueil, encore un personnage.
Visite au parc national de Cheticamp, ou nous avons encore observe la faune locale.
La tempete Bill en cours nous a rattrapes sur le chemin. Quid du groupe 2...

samedi 22 août 2009

Nous comprenons la déception des 2 blessés qui après une préparation minutieuse en France ont été tristes de ne pouvoir nous aider dans nos efforts et contribuer pleinement à ce défi en pratiquant leur passion. Ils ont cependant apporté leur bonne humeur, tout aussi important dans cette ambiance de groupe.

Pour cette nouvelle semaine trois jours de relais sur l’île du Prince Edward.

Après avoir quitté notre premier groupe, nous avons traversé le pont le plus long du monde, 17 Km entre le Nouveau Brunswick et l’île du Prince Edward, un bel ouvrage.

A partir d’Elmira à l’extrême est de l’île nous empruntons le sentier NB Trial, une ancienne ligne de chemin de fer aménagée en sentier pour les randonneurs à pieds et à vélo. Nous allons « tenir bon la patate », selon l’expression des Acadiens, en effet nous sommes au milieu d’immenses champs de pommes de terre, ponctués d’usines Mc’Cain.








Le sentier est pratiquement plat, en pleine nature, mais nous sommes confrontés à deux difficultés : la chaleur et un taux d’humidité qui dépasse les 90 %. Tous les relayeurs souffrent, y compris les plus endurcis, manque d’oxygène, crampes, ...


Heureusement les paysages sont magnifiques, forêts, champs, lacs, rivières et toutes les commodites sont a proximites.

90,5 Km dans la journée, notre cuisinier en chef ayant regagné la France, c’est une nouvelle équipe qui s’y colle, et elle n’a pas à rougir, c’est presqu’aussi bien (il ne faut pas décourager Christophe pour le prochain relais). Nous passons la seconde nuit sur l’île à la salle communautaire de Midgell, la responsable est très British, et super-sympa. Nos amis sont bien arrivés en France, les SMS en attestent.

Deuxième jour, mêmes conditions climatiques, mêmes difficultés, mêmes souffrances pour les coureurs, l’étape ne fait que 73,6 Km. Deux ou trois coureurs sont en manque et font plus de 30 Km chacun.

Le soir nous couchons à la salle communautaire en face de l’église du Mont Carmel, accueillit par la présidente, Mme Yvette Arsenault et son équipe. Nous dînons (pardon, nous soupons) à Abraham Village (voilà qui rappelle une chanson (le père Abraham. . .), le homard est encore au menu.


Soirée à l’église pour un grand nombre afin d’écouter une harmonieuse chorale Québécoise.
Le troisième jour, la plus longue étape nous attend, 108,4 Km, que nous avons divisés en 6 relais. Heureusement la température est un peu plus clémente et le taux d’humidité s’est réduit. L’accumulation des Km se fait sentir au fil des relais et les petits bobos arrivent, ampoules, contractures, ... mais les pommades et autres gri-gri sont de sortie. Débuté à 7h30, le relais se termine à 18h00 à Tignish.

Après 274 Km depuis le départ d’Elmira, nous avons traversé l’île du Prince Edward d’est en ouest. Après avoir atteint le point 0 du sentier. Nous avons terminé en voiture (pour une fois) la route menant à l’extrémité de l’île où Jacques Cartier a accosté avant de découvrir Québec.

Hors circuit les accompagnateurs et les coureurs qui ne sont pas en relais, sont allés rendre visite à l’île Lennox où vivent de nombreux Micmacs, peuple aborigène de cette région du Canada.

Le soir nous passons la nuit à Cap Egmont, au centre Goéland présidé par Mme Angy Cormier, « le must depuis notre départ » y compris un personnel dévoué, dommage que nous passons que la nuit. Ce soir, dîner de crabes, salade de pâtes (évidemment avec sauce sucrée) et un gâteau d’anniversaire, Alexandre fête ses 13 ans avec un reste de Layon et un champagne Canadien à 7°.

Le 21 toute la famille Robert nous quitte, ils rejoignent Halifax, pour repartir vers la France, encore un moment d’émotions. . . La radio annonce une tempête tropicale (hurricane) dimanche en fin de journée sur la Nouvelle Ecosse, c’est justement là que nous allons, plus exactement au Cap Breton, Bon nous en reparlerons (peut-être ?).

mardi 18 août 2009

Samedi 15 août fête nationale Acadienne

Nous avons commencé la journée par la visite du village historique de Caraquet, comme nous étions parmi les 800 premiers visiteurs, un breakfast nous a été offert (pardon un petit déjeuner) omelette, jambon cuit, mogettes, « pain », cassonade, mélasse,… et bien sûr café à volonté. Un plongeon dans le passé, dans chaque maison les occupants jouent un rôle et pratiquent leur propre métier. Ce sont tous des passionnés qui racontent la vie d’une famille Acadienne : les Landry, Thériault, Robichaud, Savoie. . . ils tiennent la boutique d’un marchand, d’un menuisier, du forgeron, le moulin, le journal. . . les échanges sont authentiques entre nos Français et ces défricheurs d’eau.

Mais nos coureurs savez-vous ce qui les a attiré ? Un tapis de course, ils ont seulement consenti à descendre après leur avoir expliqué que autrefois c’étaient les ânes (ou plutôt des chevaux, bref des équidés) qui l’actionnaient pour faire tourner la batteuse.

L’après-midi nous sommes revenus à Caraquet par des chemins indiqués par Rémi sinon embouteillages garantis. Là, nous avons assisté à un extraordinaire spectacle « le grand Tintamarre » pratiqué dans toute la péninsule. Pour l’occasion, et pendant cette période, les maisons rivalisent dans les décorations aux couleurs Acadiennes.


Cette coutume remonte à l’origine de l’Acadie. A l’époque les maisons étaient éloignées les unes des autres, chaque évènement important était annoncé par un son, par exemple pour une naissance on tirait deux coups de fusil. Le 15 août pour affirmer leur présence les acadiens se font entendre avec tout ce qui peut faire du bruit, casseroles, seau, musique. . . dans toute la province.
Cette année la fête revêtait un caractère particulier, avec le Congrès Mondial Acadien. A Caraquet, la capitale culturelle de l’Acadie, le centre ville était fermé pour l’occasion.


Une foule de 43.000 participants, déguisés, maquillés pour l’occasion, a envahi la ville pour participer à cette cacophonie. Les médias sont présents et un hélicoptère survole la marée humaine.
Cette grande manifestation d’art communautaire est enrichie pour l’occasion par des éléments allégoriques qui frappent l’imaginaire collectif. Les communautés, les familles et les visiteurs mêlent leurs couleurs à celle de l’Acadie et déambulent dans ce grand défilé rassembleur, ponctué de personnages aux maquillages excentriques et aux costumes bigarrés.
Pour l’occasion, nous avions tous revêtu le tee-shirt du relais Trans-Acadie.
Une journée inoubliable, à 18h00 le top départ est donné, pendant une heure tous les participants se déchaînent, tapent sur des ustensiles en tout genre, jouent de la musique, crient, chantent et dansent. Pour vous donner une idée de l’intensité du son, les cloches de l’église tout près de nous, sonnent à toute volée, et on ne les entend pas. . . Nous participons à ce grand moment patriotique.
L’occasion pour chacun et chacune d’exprimer leur identité avec originalité et fantaisie. Ce grand moment de délire heureux chemine vers le spectacle télévisé « l’Acadie Célèbre » un des temps fort du CMA, qui réunit certains des artistes les plus marquants de l’Acadie : Natasha Saint Pier, Edith Butler, Annie Blanchard, Ode à l’Acadie, Michel Thériault, . . .

Nous avons passé la nuit au Goulet où Rémi nous attendait avec du blé d`Inde (maïs bouilli).
Dimanche, une équipe de pêcheurs (12), bien vaillants, ont embarqué sur le Nord d’est V, pour pourvoir au repas de midi. . . Nous sommes 32 affamés, et seulement 5 maquereaux ont été pêché, heureusement le poissonnier n’est pas loin . . . et Rémi s’est encore montré de bon secours.

























Rencontre sportive en matinée dans le centre de Shippagan avec le Maire, J. Roch Noël. Il est tenté par une visite à Loudun.
Rémi nous a gratifié d’un discours d’adieu émouvant, et ces dames ont eu droit à un compliment personnalisé, moment d’émotion.

De retour à Grande Digue, Patrick Macré nous attendait avec une terrine de pâté à faire pâlir tous les charcutiers. La machine à laver et le sèche-linge de Notre Centre ont travaillé une partie de la nuit. La soirée a été arrosée à l’occasion du départ du 1er groupe de coureurs le lendemain, accompagné, bien sûr, de homards (7€50 le kilo).

Lundi matin, dernier au-revoir à Patrick Macré et Neil Leblanc qui a promis de venir à Loudun en 2011. Nous reverrons Patrick en octobre à Loudun, nous lui devons beaucoup, il nous a ouvert de nombreuses portes, et bien plus que cela.
Nous avons eu un accueil extraordinaire à Grande Digue. Pour tout cela nous avons laissé notre bâton-relais de rechange (au cas où. . .) à Neil Leblanc le responsable de Notre Centre, nous sommes sûr qu’il y figurera en bonne place.

























Nous avons quitté le Nouveau Brunswick pour l’île du Prince Edward pour visiter le fort Beauséjour près de Shackville, une bataille perdue par les Français et Acadiens contre les Anglais.
8 de nos amis sont repartis vers la France, encore un moment d’émotion. . .